mercredi 18 janvier 2017

Le désastre à 300 milliards d'euros


Le désastre économique à 300 milliards d'euros

La face cachée des éoliennes
 
Jean Pierre Riou

Un rapport de Global Warming Policy Foundation (GWPF) vient de chiffrer à 319 milliards de livres (367 milliards d'euros), le coût de la politique climatique britannique*.

Et évalue à 10 800 livres le poids financier de cette politique sur chaque ménage, pour la période 2014/2030.

Le Mont Champot avait récemment attiré l'attention sur le prix de l'intermittence des productions d'électricité renouvelable.
Le rapport GWPF se penche sur le problème, p 14, et en chiffre plusieurs estimations, selon les groupes d'experts consultés.
Ces seuls surcoûts iraient de 700 millions de livres annuelles, si on ne compte pas les conséquences sur le réseau, à 5 milliards de livres par an, tout compris.

Et le rapport s'étonne qu'on puisse parler de compétitivité des énergies renouvelables au prétexte que leurs électrons se trouvent mélangés avec les autres sur le réseau électrique, alors que leur intermittence, responsable de ce désastre économique, dévalorise considérablement l'intérêt de leur production.
 
Le 30 novembre dernier, le leader indépendantiste Nigel Farage s'en est violemment pris à l'industrie éolienne, dénonçant les taxes, toujours plus élevées qu'elle faisait peser sur les ménages alors qu'elle ne produit même pas d'électricité au moment où on en aurait besoin.
Ne mâchant pas ses mots, il les accuse d'être
  
"le plus grand transfert de fonds des pauvres vers les riches de l'histoire contemporaine"  
https://www.youtube.com/watch?v=kAeaFgBAtgw&feature=youtu.be 

De même, le rapport GWPF s'interroge sur la pertinence d'une telle politique en regard des actions de première nécessité qu'auraient permis de telles sommes.

Des éoliennes, mais pour quoi faire au fait?
 
Personne ne semble pour autant s'étonner que le développement de l'éolien en France n'est même pas susceptible de diminuer les émissions de CO2, puisque notre parc électrique n'en émet déjà pas pour 94% de sa production, et que l'intermittence de l'éolien implique des moyens thermiques de back up.

Et on sait pertinemment que ce n'est pas une énergie intermittente qui peut être susceptible de permettre la fermeture du moindre réacteur nucléaire.
Réalise-t-on, cependant la débâcle industrielle que le développement de l'intermittence a provoqué sur notre parc de production d'électricité?

Messieurs les candidats, diversifier n'est pas un but en soi.
La pensée unique semble pourtant interdire aux candidats présidentiables de dénoncer le développement de l'intermittence dans le système électrique français.

Même ceux qui prônent le maintien et la sécurisation de notre parc nucléaire ne semblent pas avoir réalisé que le développement de l'intermittence est incompatible avec les raisons pour lesquelles ils prônent la diversification du mix énergétique.
A savoir : renforcer l'indépendance, sécuriser l'équilibre du réseau et maîtriser les coûts.

Lorsque c'est pour introduire plus d'incertitude et d'intermittence dans un réseau dont l'équilibre est précieux, il faut même s'en garder.

A l'heure des comptes, bien des mythes s'écrouleront!


* http://www.thegwpf.org/report-reveals-300-billion-cost-of-britains-climate-change-act/
 

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